Au moment de la révolution, l’Ayatollah Khomeiny n’était pas
perçu par les masses comme un homme ordinaire. Il était alors un symbole
vivant, un idéal incarné pour des millions d’Iraniens à la recherche désespérée
d’un leader personnifiant leurs aspirations et capable de reconstruire la
spiritualité de la nation tout en lui apportant la liberté, l’indépendance et
la justice. Pour nombre de ses adeptes, le vol de Khomeiny depuis Paris jusqu’à
Téhéran était comparable à celui du Prophète Mohammad depuis la Mecque jusqu’à
Médine en 622. Dans le
nouveau vocabulaire qui a vu le jour dans la frénésie révolutionnaire, Khomeiny
apparaît comme un « presque-prophète », un homme qui met un terme à
l’âge de l’ignorance et introduit en lieu et place la lumière de l’Islam.
Sa vision du monde s’est construite autour de l’idée de la réincarnation d’une société qui a disparu depuis le 7ème siècle, en
même temps que le Prophète. Son seul et unique objectif est dès lors de
ressusciter ce passé qu’il percevait comme idéal. Mais quand Khomeiny arrive à
Téhéran, il se doit de tenir compte des réalités du terrain. Aussi s’il
souhaite instaurer un nouvel ordre politique, il devra le modeler de telle
sorte qu’il parvienne à fusionner la religion, le radicalisme et le
constitutionnalisme libéral.
Très vite cependant, il apparait évident que le nouveau
régime entend bien rapidement poser ses marques. Ainsi, le 5 février 1979, soit
quatre jours après le retour triomphal de Khomeiny, ce dernier nomme Mehdi
Bazargan – un islamiste moderniste attaché aux idées démocratiques et leader du
Mouvement pour la Libération de l’Iran – au poste du 1er
ministre du gouvernement islamique de transition. Lors de la conférence de
presse annonçant cette nomination, Khomeiny prends la parole et déclare :
« Ceci n’est pas un gouvernement ordinaire. C’est un
gouvernement basé sur la Sharia. S’opposer à ce gouvernement signifie s’opposer
à la Sharia islamique et se révolter contre la Sharia, et se révolter contre le
gouvernement de la Sharia entraine son châtiment, conformément à nos lois…
C’est un lourd châtiment dans la jurisprudence islamique. Une révolte contre le
gouvernement de Dieu est une révolte contre Dieu. Une révolte contre Dieu est
un blasphème. »[1].
Cette déclaration donne le ton du nouveau régime. Après être
sorti du pouvoir arbitraire de nature impériale, Iran s’apprête à expérimenter
une nouvelle forme d’autocratie, cette fois-ci d’essence théocratique. Très
rapidement, la politique de gouvernance par décrets de Khomeiny mène aux
arrestations arbitraires, aux exécutions, à la torture, à la confiscation des
biens privés ainsi qu’à l’abrogation de nombreuses lois relatives aux droits
des femmes. Cette pratique du pouvoir autoritaire et ces excès de violences
générèrent une certaine gêne parmi les membres plus modérés de la mouvance révolutionnaire.
De même, cette évolution de la révolution commence à éroder sa légitimité, de
même que celle du nouveau régime qui en est issu.
C’est également à cette époque que les discours et propos de
Khomeiny se référèrent de plus en plus au concept du velayat-e faqih, à savoir la régence du jurisconsulte théologien,
lequel était passé plus ou moins inaperçu jusqu’alors. Après le rejet par le
haut clergé traditionnel chiite de sa théorie élaborée en 1969 dans les
séminaires qu’il délivrait alors à Najaf, Khomeiny préféra demeurer silencieux
concernant ce sujet. Ce
n’est donc qu’en 1979, dix années après l’avoir théorisée, que Khomeiny replaça
son concept phare sur le devant de la scène, arguant en tenir sa légitimité et
préfigurant ainsi la sorte de gouvernance théocratique qu’il entendait
instaurer ; une gouvernance à mille lieues de ce pourquoi Bazargan s’était
battu, lui, ainsi que les autres leaders non cléricaux de la révolution. Ces
derniers seront bientôt tous brutalement rattrapés par la réalité, en dépit des
indices qu’ils n’ont pas vus ou qu’ils ont délibérément choisis d’ignorer.
Ainsi, aux militants des droits de l’homme qui critiquent les
purges, les procès expéditifs et les exécutions des officiels de l’ancien
régime, Khomeiny rétorque :
« Les criminels ne devraient pas être jugés. Le procès
d’un criminel va à l’encontre des droits de l’homme. Selon les droits de
l’homme nous aurions dû les tuer dès le début, dès qu’il s’est bien avéré qu’il
s’agissait de criminels… Ils nous critiquent parce que nous exécutons les
brutes. Dès que l’ancien chef de la Savak, le General Nassiri, a été
formellement identifié, il aurait dû être tué. En dépit du fait qu’il méritait
une exécution sommaire, il fût jugé et gardé en vie pour quelques jours. Est-ce
que les militants des droits de l’homme ne pensent-ils pas que les criminels
devraient être tués dans l’intérêt des droits de l’homme, afin de garantir les
droits des hommes et de ceux qui ont été tués, torturés et détruits par ces
individus ? Néanmoins, nous les avons jugés et nous les jugeons. Notre
croyance est que les criminels ne devraient pas être jugés mais devraient être
tués. »[2]
Ces propos préfigurent la ligne de défense toujours appliquée
par la République islamique d’Iran sur les questions relatives aux droits de
l’homme au travers de la promotion du relativisme culturel et normatif.
Au cours des premiers mois qui suivent la révolution, la
survie de celle-ci n’est pas encore complètement garantie et le nouveau régime est
encore bien loin d’être complètement en place. A ce moment, Khomeiny est bien
conscient du fait que son projet d’instauration de son idéal politique et
sociétal ne pourra pas compter sur le soutien de la classe moyenne
occidentalisée ou sur celui des Musulmans libéraux. Il se
voit dès lors tel un grand architecte en charge de l’élévation d’un monument
grandiose au nom de l’Islam sur les cendres laissées par la décadence et de la
domination étrangère.
Dès son retour au pays, Khomeiny s’attèle à ressembler tous
ceux qui acceptent son leadership de manière inconditionnelle : les
commerçants du bazar, sept organisation de guérilla islamique fraichement
regroupées sous la bannière des Moudjahidines de la Révolution Islamique, ainsi
qu’un large segment de clergé politiquement militant. De là émerge le Parti
Islamique Républicain dont la tâche principale est dès lors de veiller à ce que
le référendum prévu pour mars et portant sur l’avenir politique et
institutionnel du pays débouche bien sur le résultat escompté par Khomeiny.
Ce référendum, dont les modalités avaient été réglées par
Khomeiny et le Dr. Sanjabi – le leader du Front National – lors d’une rencontre
à Paris, doit porter sur le choix d’une république ou d’une monarchie, avec
comme condition que dans les deux cas, la désignation « islamique »
doit être utilisée. Mais ce que signifie exactement cette
désignation est laissé volontairement vague et Khomeiny prend bien soin de
laisser chacun développer sa propre interprétation. De même, lui et son
entourage prennent également un soin tout particulier à ne pas dévoiler la
forme de gouvernance islamique qu’ils souhaitent réellement instaurer.
Le 1er mars, un mois avant la tenue du scrutin,
Khomeiny lance un avertissement à la population :
« Bien que la liberté ait été atteinte, les racines de
l’impérialisme et du sionisme n’ont pas encore été tranchées. Pour atteindre
une réelle indépendance, nous devons éliminer toutes les formes de l’influence
américaine, aussi bien économique, politique, militaire, que culturelle…
Bientôt un référendum se tiendra. Je voterai en faveur d’une république
islamique, et j’espère que le peuple fera de même. Ceux qui s’y opposent sont
libres de voter en conséquence. »[3]
Après plusieurs semaines de fièvre révolutionnaire, il
apparaissait d’ores et déjà clair que « ceux qui s’y opposent » risquent
fort bien d’en subir les conséquences dommageables par la suite. Aussi, sans la
moindre surprise, les 30 et 31 mars 1979, 97% de des votants se prononcent en
faveur d’une République islamique dont la forme et les modalités concrètes ne
leur ont jamais été expliquées.
Suite à cette victoire, Khomeiny a enfin toutes les cartes en
main pour achever sa révolution. Ce qu’il désire, c’est une république
islamique dans la pratique et pas seulement dans l’appellation :
« Les lois occidentales doivent être abolies et
remplacées par des lois islamiques. Nous déracinerons toute l’influence
occidentale et installerons un gouvernement islamique juste. »[4]
Les pays navigue alors entre deux eaux avec, d’une part, un gouvernement
révolutionnaire officiel dont Mehdi Bazargan occupe le rôle de 1er
ministre, et d’autre part un gouvernement fantôme constitué des proches de
Khomeiny réunis au sein du Parti Islamique Républicain et qui se révèle être en
réalité beaucoup plus puissant que le gouvernement révolutionnaire officiel.
Or, les premières fissures commencent à apparaître dans le tissu
révolutionnaire et l’opposition à la montée en puissance du Parti Islamique
Républicain commence alors à dépasser le cadre des modérés fédérés autour de
Bazargan. Une partie de l’establishment religieux lui-même commence à formuler
des critiques à l’encontre de Khomeiny. Des grandes figures du clergé, tels que
l’Ayatollah Taleqani, l’Ayatollah Shari’atmadari, l’Ayatollah Qomi, et beaucoup
d’autres se montrent très critique à l’égard du Parti Islamique Républicain et
des Cours révolutionnaires, les accusant de caricaturer l’Islam et d’user de la
religion aux seules fins de leur avantage politique. Dès
lors, beaucoup de juristes, d’écrivains, d’intellectuels, de professionnels de
toutes sortes ainsi que des leaders issus des minorités se joindront à la lutte
pour les droits de l’homme et la démocratie.
La question la plus sensible dans ce contexte et qui focalise
toutes les attentions sur la direction finale que prendra la révolution
concerne l’établissement d’une nouvelle Constitution ainsi que les arrangements
pratiques sur la création de l’Assemblée Constituante qui sera en charge de
l’adopter.
Lorsque Khomeiny se trouvait à Paris, une ébauche de
Constitution avait été rédigée par un groupe d’islamistes libéraux. Le texte
fut gardé secret jusqu’à ce qu’il soit affiné, dans un premier temps par une
petite commission de juristes civils, désignés par le Conseil Révolutionnaire et
présidé par Hassan Habibi, et dans un second temps par une commission plus
large, présidée par un proche de Bazargan, Yadollah Sahabi, et qui comprenait
plusieurs membres du cabinet du premier ministre alors en fonction. Il est
important de noter que ce document ne fait aucune mention de la doctrine du velayat-e faqih et qu’il confine le rôle
des juristes religieux au Conseil des Gardiens, lequel est alors seulement
compétent pour déclarer une législation incompatible avec la Sharia. En
dépit du poids relativement restreint octroyé par ce premier texte de loi
fondamental au pouvoir religieux, celui-ci aurait pourtant reçu l’assentiment
de Khomeiny d’après des responsables du Mouvement pour la Libération de l’Iran. En
effet, après avoir été rendu public le 14 juin 1979, le texte est
officiellement adoubé par Khomeiny dans une allocution réalisée trois jours
plus tard, au cours de laquelle il qualifie cette version de
« correcte »[5]. Mais
cet appui oral apporté par le leader de la révolution au texte constitutionnel
soutenu par Bazargan n’est qu’une façade. En réalité, Khomeiny manœuvre pour
saboter le texte et le remplacer par une version plus en conformité avec sa
vision du futur politique du pays. Pour ce faire, il dénonce les supporters
d’une « République Islamique Démocratique » dont les idées sont
pourtant à la base du texte constitutionnel publié le 14 juin et les accuse
même d’être des « ennemis de l’Islam » et des
« contre-révolutionnaires ». Ce
faisant, il attaque en réalité directement son 1er ministre.
Khomeiny ne s’arrête pas là. Il soutient également une campagne initiée par ses
lieutenants au sein du Parti Islamique Républicain visant à s’assurer que le
concept du velayat-e faqih soit bien
inclus dans la constitution.
Pour ce qui est alors de l’Assemblée Constituante censée
approuver le texte constitutionnel, un accord établi entre les diverses
factions de la révolution prévoit que sa composition s’élève à 300 membres et
qu’elle soit à même de siéger après que ces derniers eussent été désignés par
l’intermédiaire d’une élection nationale. Mais au mois de mai, et au grand dam
de Bazargan et de ses collègues, Khomeiny et les clercs appartenant au Conseil
Révolutionnaire décident de manière unilatérale qu’une assemblé beaucoup plus
restreinte, une Assemblée des Experts composée de septante membres, sera
seule à même de se prononcer sur la validation de la Constitution. Khomeiny
justifie ce choix et ce rejet d’une Assemblée Constituante par le fait que la
révolution vise à instaurer un constitution islamique et que pour ce faire,
aucune influence juridique ou politique occidentale n’est nécessaire ;
seuls les membres du clergés et les juristes religieux sont utiles à cette fin[6]. Ce
passage en force suscitera bien quelques protestations mais il sera finalement
entériné par un décret du Conseil Révolutionnaire fixant la date des élections
de l’Assemblée des Experts au 3 août 1979[7]. Comme
le souligne Baqer Moin, cette évolution est significative : avec moins de
candidats pour de plus grandes circonscriptions électorales, il est plus facile
de truquer l’élection et ainsi la probabilité de voix dissonante au sein de
l’assemblée s’en retrouve de facto réduite à peau de chagrin.
Dès cet instant, Khomeiny est ses soutiens se lancent dans
une campagne de grande envergure afin de populariser le concept du velayat-e faqih au sein d’une population
où la grande majorité des individus n’a jamais entendu parlé de cette doctrine
et encore moins imaginé qu’elle pourrait constituer une option possible après
la suppression de la monarchie.
Sans surprise, les résultats de l’élection de l’Assemblée des
Experts consacrent la victoire de Khomeiny et de ses partisans, quelques sièges
seulement échappant à leur contrôle et revenant dès lors aux mains d’éléments
modérés dont le poids ne pèsera pas lourd dans les délibérations.
L’Assemblée nouvellement élue commence ses délibérations à la
date du 12 août et elle ne les terminera qu’après plusieurs mois de discussion,
le 11 novembre. Mais durant ce laps de temps, beaucoup d’évolutions surviennent
en Iran, scellant par la même occasion le sort de la révolution ainsi que
l’avenir politique et institutionnel du pays. Ainsi, si les relations entre les
Etats-Unis et le gouvernement Bazargan se sont jusque là avérée relativement
neutres, l’accueil du Shah par Washington le 22 octobre, en vue de lui offrir
un traitement médical pour son cancer, suscite l’ire de Khomeiny. Pour ce
dernier, qui n’a jamais caché son antiaméricanisme, il s’agit là d’un élément
supplémentaire faisant craindre un prochain complot des Etats-Unis visant à
anéantir la révolution. A partir de ce moment là, les discours et déclarations
du leader de la révolution à l’égard du « Grand Satan » se font de
plus en plus agressives et belliqueuses, ce qui ne manque pas de mettre le 1er
ministre iranien dans l’embarras. Peu de temps après, le 1er
novembre, à l’occasion d’un déplacement à Alger afin de participer aux
célébrations de l’anniversaire de la Révolution Algérienne, Bazargan rencontre
le conseiller du Président Carter à la sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski.
Les supporters les plus durs de Khomeiny n’en demandaient pas tant. La
photographie des deux hommes se serrant la main fera le tour des médias
iraniens, alors tous sous contrôle des instances révolutionnaires les plus
radicales, et cette image sera interprétée comme la preuve du retour de
l’ingérence américaine dans les affaires intérieures iraniennes. En voulant
faire preuve d’une attitude diplomatique élémentaire, Bazargan s’est en réalité
tiré une balle dans le pied et a donné du grain à moudre à ses détracteurs qui
ne se sont pas privés de jeter de l’huile sur le feu. Dans ce contexte, les
esprits s’échauffent. Le souvenir du coup d’Etat de 1953 réalisé avec le
soutien de la CIA pour renverser le gouvernement Mossadegh[8] est
encore dans tous les esprits et beaucoup craignent alors que le scénario se
répète une nouvelle fois. Galvanisé par la rhétorique antiaméricaine de plus en
plus virulente de Khomeiny ainsi que par les déclarations hostiles envers le
gouvernement Bazargan proférées par les membres du Parti Islamique Républicain,
des étudiants radicaux prennent d’assaut l’ambassade américaine le 4 novembre
1979, faisant 90 otages. C’est le début de la fameuse crise des otages qui
verra 52 diplomates[9]
américains retenus contre leur gré pendant 444 jours et qui scellera le sort
des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et le nouveau régime
révolutionnaire.
Affaibli, en désaccord avec Khomeiny sur l’attitude à adopter
à l’égard des Etats-Unis et alors qu’il s’avère incapable d’endiguer la crise en
cours entre Téhéran et Washington, Bazargan démissionne le 6 novembre. Khomeiny
a désormais les mains libres. Avec le départ de Bazargan, l’esprit
révolutionnaire l’emporte sur l’esprit des réformes. Bazargan, un rare modèle
de fusion entre piété, libéralisme et patriotisme est alors renvoyé à son vieux
rôle de leader de l’opposition. Il siégera par la suite au sein du Majles, le
Parlement de la République Islamique, et décédera en 1995.
Suite à la démission de Bazargan, Khomeiny convoque les trois
principaux leaders du Conseil Révolutionnaire : Behesti, Musavi Ardebili
er Bahonar. Quand ces derniers lui demande ce qui doit être fait désormais, la
réponse de Khomeiny est sans appel : « Rien. Allez-y et gouvernez le
pays, le peuple continuera à suivre ses propres devoirs »[10]. Le
lendemain, il présente au Conseil ses instructions en vue de préparer un
référendum constitutionnel ainsi qu’une élection présidentielle et
parlementaire[11]. Le
clergé radical rallié à Khomeiny l’a définitivement emporté.
[1] Traduit par l’auteur depuis : KHOMEINY, Sahifeh-ye Nur, Tehran, The Institute
for Publication of Imam Khomeini’s Works, 1361/1982, vol. 5, p.31.
[2] Traduit par l’auteur depuis : KHOMEINY, Sahifeh-ye Nur, Tehran, The Institute
for Publication of Imam Khomeini’s Works, 1361/1982, vol. 5, p. 236.
[3] Traduit par l’auteur depuis : KHOMEINY, Sahifeh-ye Nur, Tehran, The Institute
for Publication of Imam Khomeini’s Works, 1361/1982, vol. 5, p. 119.
[4] Traduit par l’auteur depuis : KHOMEINY, Sahifeh-ye Nur, Tehran, The Institute
for Publication of Imam Khomeini’s Works, 1361/1982, vol. 5, p. 125.
[6] SCHIRAZI A., The
Constitution of Iran, London/New York, I.B. Tauris, 1995, p. 30.
[7] SCHIRAZI A., The
Constitution of Iran, London/New York, I.B. Tauris, 1995, p. 27-33.
[8] Voir : BAYANDOR D., Iran
and the CIA. The Fall of Mossaddeq Revisited, New York, Palgrave Macmillan,
2010, 247 p.
[9] Les femmes et les afro-américains furent rapidement
libérés, ce qui expliquent la différence entre le nombre d’otages le jour de
l’assaut et le nombre des otages qui demeureront retenus pendant l’ensemble de
la durée de la crise.
[10] Traduit par l’auteur depuis : KHOMEINY, Sahifeh-ye Nur, Tehran, The Institute
for Publication of Imam Khomeini’s Works, 1361/1982, vol. 4, pp. 105-106.
[11] Traduit par l’auteur depuis : KHOMEINY, Sahifeh-ye Nur, Tehran, The Institute
for Publication of Imam Khomeini’s Works, 1361/1982, vol. 10, p. 147.
Merci, curieux de tout, ce blog est riche de renseignements sur un pays très mal connu... Vraiment merci!!!!!! le seul truc dommage, c'est qu'il n'y ait pas plus souvent de publication!
RépondreSupprimerContinuez, c'est un plaisir!
Alex
Merci beaucoup ! Pour les publications, il devrait y en avoir de plus en plus dans les mois qui arrivent. Bàv.
Supprimer